France, 1907 : Attendre longtemps, à l’instar des grues qui restent des journées entières postes sur un pied.
Elle ne se rendait pas compte, dans sa naïveté, de l’impossibilité où se trouve un homme du monde, comme celui dont elle rêvait la conquête, de se lever à sept heures du matin pour aller faire le pied de grue, dans un faubourg, sous les fenêtres d’une petite modiste, rencontrée par hasard la veille en flânant dans les rues.
(Edmond Lepelletier)
Pour être policier, on n’en est pas moins homme et on a soif comme le commun des mortels. Souvent on est entraîné loin de son domicile, on ne peut pas abandonner un poursuite pour rentrer chez soi. Il faut dîner dehors. Si « le gibier » s’installe dans un café, on ne peut pas rester à faire de pied de grue à la porte.
(Mémoires d’un inspecteur de la Sûreté)